Résumé :
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Les expériences traumatiques peuvent laisser le sujet aux prises avec des traces non traduites en souvenirs ; dès lors, comment s’opère le processus de remémoration ? Cet article propose d’illustrer les spécificités de la réactivation des traces mnésiques à partir d’un support cinématographique : deux personnages fictifs tentent de se souvenir en faisant appel à des processus psychiques bien différents, l’un chez I. Bergman dans Les Fraises sauvages, et l’autre chez A. Hitchcock dans La Maison du docteur Edwardes. Cette analyse questionne la façon dont les expériences traumatiques se symbolisent, afin de dégager, en revenant à des questions cliniques et psychopathologiques, une réflexion sur l’évolution des paradigmes d’écoute en psychanalyse.
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