Résumé :
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La réaction de l’entourage suite à une agression sexuelle et provoquant un traumatisme psychique est rarement évoquée dans la littérature. Pourtant, Sándor Ferenczi avait perçu toute son importance, dès 1930, en parlant de désaveu et distinguant d’une certaine façon le déni et le désaveu. En s’appuyant sur ses réflexions, l’intérêt de cet article est de dégager dans quelle mesure cela joue sur le sujet traumatisé et l’évolution de ses symptômes. L’objet de cette recherche s’attache uniquement aux premiers temps du trauma et aux réactions ou remarques inadaptées ou non de l’entourage familial, amical, mais également des professionnels. Face aux actions et comportements de l’environnement direct ou indirect de la victime, nous verrons également les mécanismes psychiques à l’œuvre pour le sujet, tout en les mettant en lumière avec ceux couramment observés suite à une agression sexuelle.
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