Abstract:
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Cet article propose une réflexion concernant la fragilisation du « sentiment d’existence » à l’adolescence. À partir de la psychothérapie d’une adolescente suivie dans un centre médico-psychologique, de son retrait massif, une dimension défensive émerge dans le négatif : celle d’un objet sans cesse réduit et ramené à un état d’inexistence pour préserver l’unité narcissique. Il en découle l’étude d’un transfert qui permet de reconstruire un renouveau, un lieu psychique, à partir d’un impensé et d’un impensable partagés. Après la recherche de neutralisation libidinale, une ouverture est permise par les processus de la fantasmatisation. Ces processus remobilisent les fantasmes originaires et organisateurs, notamment dans ce que la dominance d’une scène primitive angoissante fait peser sur le sentiment d’exister, pour finalement re-faire exister l’objet autrement.
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