Résumé :
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Emma Goldmann, activiste et anarchiste d’origine russe, légendaire pour ses discours libertaires et féministes, a décrit dans ses mémoires, Living My Life – « Vivre ma vie », deux conférences de Freud : une première fois à Vienne, où elle se trouve en 1896, et la seconde fois, à l’Université de Clark, en 1909. Nous y découvrons une contribution « involontaire » à l’histoire de la psychanalyse. En revanche, la Correspondance intégrale 1925-1939 entre Freud et Marie Bonaparte (1882, Saint Cloud – 1962, Gassin), éditée de manière posthume par Rémy Amoureux (2022), révèle que Freud a bien eu conscience que ces missives allaient être scrutées par « les biographes futurs » de la princesse – mais pas seulement.
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