Type de document : | Article : texte imprimé |
Titre : | Comment devenir une psychanalyste bilingue (2024) |
Auteurs : | / Judit SZÉKÁCS-WEISZ |
Dans : | Le Coq-Héron (n° 256, 2024) |
Article en page(s) : | pp. 93-99 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Multilinguisme ; Langue maternelle ; Traumatisme lié à l'exil |
Résumé : |
L’auteur s’interroge sur ce que signifie vivre dans un nouveau pays et travailler dans une deuxième langue tout en se débattant pour ne pas perdre sa langue maternelle. L’exil a ses conséquences : perte de l’orientation verbale et contrainte de redécouvrir le monde sur de nouvelles hypothèses de base.
Autre question : à quel stade du « développement du sens de la réalité » (cf. Sándor Ferenczi) faut-il régresser, lorsque les mots perdent leur sens parce que privés de leur charge affective et émotionnelle ? Travailler avec des « patients anglais » agit aussi sur le contre-transfert, en raison du sentiment d’emprise mutuelle ressenti par l’analyste lorsqu’il a la sensation d’être soutenu par son patient au niveau de la parole. Et si le thérapeute doit mener une cure dans une seconde langue, avec un patient parlant sa langue maternelle, la situation se complique et exige une attention théorique et méthodologique particulière. Suite à ses années de formation dans un monde thérapeutique multilingue, l’auteur note que l’exploration et le dépassement des barrières linguistiques qui entravent l’expression et la compréhension de soi font parfois accéder à de meilleures traductions symboliques. Et de mettre au jour certaines dynamiques des traumatismes individuels et sociaux encore inconnus de lui, dans le contexte mouvant propre à toute migration. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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20022050 | K03-6 | Revue | BSF Paris | ψ Réserve : Périodiques | Consultation sur place |