Resumen:
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L’acte créateur permet à l’adolescent d’obtenir une reconnaissance source de fierté, véritable pansement narcissique. Plus ce narcissisme est fragile, plus le sentiment de dévalorisation est fort, plus le besoin de reconnaissance est exacerbé, transformé en une véritable rage, plus la quête de l’acte créatif mobilise cet adolescent. Il navigue alors sur une étroite ligne de crête où, à défaut de possible créativité, il y a toujours une possible destructivité. Le passage du statut de sujet à celui d’adolescent renforce encore ce besoin de reconnaissance, surtout en direction des pairs. Aujourd’hui, l’enjeu pour les « psys » (pédopsychiatres, psychiatres, psychologues) est d’assimiler ces transformations qui ne sont pas seulement culturelles ou liées à la « modernité » mais d’en saisir aussi le ressort intrapsychique chez des adolescents dont le mérite est de toujours nous confronter aux limites de nos théories, nous imposant un travail de réévaluation permanent de nos pratiques…
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