Résumé :
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L’apport de Jacques Lacan à la psychanalyse de l’enfant tient autant aux nombreuses contributions théorico-cliniques, comme le stade du miroir ou l’écriture du fantasme que par l’inventivité des psychanalystes qui y ont trouvé de quoi renouveler les pratiques en particulier dans les institutions. Nous avons choisi de mettre en valeur les métamorphoses de « l’objet « qui doit certes à l’objet partiel freudien, à l’objet transitionnel de Winnicott mais aussi chez Lacan aux objets de la psychose. La liste des objets, sein, fèces, regard et voix côtoie sans cesse le bord de la lettre et ordonne une écoute très attentive au dire, au verbatim de l’enfant, même petit. Deux exemples du travail quotidien : le groupe d’observation et de thérapeutique et l’atelier Mythos permettent aussi de donner toute sa portée aux trois catégories du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire que Lacan proposera comme grille de lecture et comme outil de la cure elle-même.
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