Résumé :
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Après son exclusion de l’IPA comme didacticien, Lacan reprend son élaboration, non plus depuis l’objet a à partir duquel il projetait d’interroger les Noms‑du‑Père, mais de nouveau à partir du sujet tel qu’il se constitue au champ de l’Autre du langage. Ce sujet est ce que représente un signifiant, le S1 du trait unaire, pour un autre signifiant, que Lacan nomme S2, le signifiant binaire, qui reprend le représentant de la représentation freudien. De l’un à l’autre, s’effectue le processus d’aliénation‑séparation par lequel se constitue le sujet. La coupure de a, à la place même du losange entre S1 et S2, est ce qui permet la séparation.
Les quatre concepts, dont deux avaient déjà ce statut chez Freud, sont repris et homogénéisés d’un même geste, prenant leur cohérence de la fente originaire du trait unaire qui fait de chacun un concept comme manque‑au‑concept : béance causale pour l’inconscient Un‑begriff, schize du sujet dans la répétition, x du désir d’analyste, et lamelle de la pulsion, qu’il fallait concevoir.
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