Résumé :
|
La problématique des « dysphories de genre », et des enjeux de l’identité sexuée, de ses aléas et des demandes de transitions est un « laboratoire » nouveau, singulier et exponentiel. On posera ici – à partir de deux vignettes cliniques – quelques premiers jalons d’une réflexion tant clinique et technico-thérapeutique (depuis la « demande », la position d’écoute, les enjeux contre-transférentiels et les possibilités d’un processus élaboratif) : qu’au niveau théorique et psychopathologique (plaidoyer pour un « travail d’identité » intégrant la question du sexuel et de la pulsion, mais aussi de « l’autre » et de l’intersubjectivité voire du transgénérationnel dans les processus de subjectivation, le plus loin possible d’un auto-engendrement déniant tout manque et toute altérité) : et enfin de la pleine mesure des multiples dimensions impliquées des images du corps et du travail d’appropriation subjective des expériences et autres mouvements et figurations du corps « en relation »…
|