Résumé :
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Les personnes atteintes d’autisme ont le fantasme de ne pas avoir un corps capable de contenir toutes les parties de leur personnalité en un ensemble cohérent. Elles sont à la recherche d’un corps d’emprunt pour faire face à leurs angoisses profondes d’écoulement, d’explosion, de morcellement. L’auteur montre, à partir d’un matériel précis issu d’un travail analytique avec des autistes, la tendance de ces sujets à utiliser leur sexualité mal organisée, diffuse et non orientée, comme une couverture propre à les protéger de ces angoisses. Certains sujets porteurs de dysphorie de genre répondent à ce mécanisme défensif où une pseudo-sexualité sans objet défini est utilisée comme défense contre des angoisses autistiques.
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