Résumé :
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Dans son rapport, « Les avocats du ça » au CPLF 2023 à Lausanne, Olivier Bonard défend l’idée que le surmoi est une partie du moi qui joue un rôle de tiers comme avocat du ça. Sa dialectique entre un surmoi en idéal et un surmoi interdicteur chez l’analyste et chez le patient permet de lier le narcissisme régressif, la toute-puissance idéalisée et un narcissisme intégrant l’épreuve de réalité. Si l’on arrive à s’en servir dans la cure, le surmoi permet de faire bouger les interdits liés aux imagos parentales idéalisées et intériorisées. Le surmoi peut alors renoncer à idéaliser l’interdit, accéder aux traces des soins, de la protection et de l’amour parental et les lier à l’agressivité dans une relation ambivalente. Le dégagement d’aspects surmoïques exagérés devient alors un but de l’analyse.
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