Résumé :
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L’affect, concept spécifique de la métapsychologie en tant que représentant de la pulsion, est à la fois quantité mouvante, force énergétique de la transformation et qualité d’investissement en petites quantités, l’articulation des deux aspects étant indispensable au plaisir de pensée, à la capacité d’étonnement. À partir de l’œuvre de Freud, les théorisations d’André Green et de Michel Fain, ainsi que des apports culturels, l’auteur examine le travail de l’affect dans le processus analytique, la pensée théorisante de l’analyste et le contre-transfert. Contrairement à la névrose où la représentance pulsionnelle implique une différenciation entre affect et représentation et une articulation des deux topiques, ayant comme paradigme l’hystérie et le travail du rêve, dans la clinique non -névrotique (états limites et psychosomatique), le paradigme est celui du trauma, de la douleur, du deuil pathologique. La déqualification ou la négativation des affects qui agissent en excès ou en défaut, non liés, non psychisés, est pensée en relation avec l’indifférenciation des instances, en particulier du Surmoi. Penser l’affect nécessite alors une théorie de l’ancêtre en tant que principe fondateur de la psyché et du groupe. La requalification des affects convoque un investissement particulier de la fonction paternelle et de la tiercéité.
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