Résumé :
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« La psychanalyse souffre d’un état de confusion » dont l’auteur expose les raisons paradoxales, dans cet « abrégé de l’histoire de la psychanalyse aux États-Unis ». Les triomphes de la psychanalyse américaine reposent sur des mystifications. Citant les travaux de Laplanche où celui-ci définit quatre lieux : la clinique, la psychanalyse hors les murs, la théorie comme expérience et « l’histoire comme expérience », l’auteur, lui, entend insister sur le fait négligé que « la psychanalyse est un mouvement ». Il développe l’approche historique des quatre mystifications fondamentales de la psychanalyse aux États-Unis : première étape, la médicalisation dès les débuts ; deuxième étape, l’idéalisation – période de l’après-guerre de la « belle Américaine » ; troisième étape, la certification et ses bizarreries ; enfin, quatrième mystification, la formation et les didacticiens. Son bilan aboutit à la nécessité de démystifier la psychanalyse : les organismes, la formation, la cure, « et, par-dessus tout, la théorie ».
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