Résumé :
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L’auteur reprend les notions de forme et de transformation telles que développées en psychanalyse. La pratique psychanalytique est attentive à la dynamique, aux forces, au conflit sous-jacents à la présentation des différentes formes. À partir du travail de deux écrivaines et d’un extrait clinique, il rappelle le lien entre forme et langage. C’est dans le style que se marque ce lien en littérature alors que dans la clinique il témoigne de la position subjective. Si la capacité d’osciller entre plusieurs positions subjectives est le signe d’une bonne santé mentale, l’auteur montre à l’inverse que sa rigidification empêche la croissance et engendre la souffrance. L’art d’écrire permet de voyager, non seulement dans son histoire, mais aussi entre différentes configurations psychiques. Alors que, dans certaines situations où prévaut l’immobilisation, la mise en parole semble s’épuiser dans une ritournelle.
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