Résumé :
|
Cet article propose d’explorer l’importance des histoires et s’ouvre sur ce que le philosophe allemand Wilhelm Schapp a appelé notre « empêtrement dans les histoires » : cette nécessité humaine que de raconter et de se raconter ; de s’inventer. À partir de là, l’auteur décrit comment, avec une jeune adolescente placée en Maison d’enfants, la création d’une histoire, à deux mains, aura participé à une mise en récit de soi, au dessein d’un soi au cœur de la crise. La forme horrifique devient alors le support privilégié de cette histoire aux enjeux multiples : entre irruption des éprouvés pubertaires et « jeu de bébé » qui aurait dégénéré.
|