Abstract:
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L’auteur rappelle tout d’abord la distinction entre le sentiment d’être et le sentiment d’exister, avant de situer l’avènement du langage entre acquisitions et apprentissages. La crise des deux ans et demi marque le passage entre le temps des acquisitions et celui des apprentissages, et il apparaît finalement que le langage s’acquiert plus qu’il ne s’apprend stricto sensu. Après quoi, l’article s’achève sur la question du mutisme de l’enfant, qui peut parfois être considéré comme une narrativité différée des difficultés qui avaient marqué chez le tout-petit son passage de l’être à l’existence, soit son processus d’accès à l’intersubjectivité.
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