Résumé :
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À l'heure où bien des frontières intellectuelles éclatent, la psychanalyse ne peut pas rester enfermée dans un a priori matérialiste. La détresse des nombreuses personnes qui ont vécu des expériences non ordinaires doit avoir une réponse qui ne soit pas seulement pathologique ou psychiatrique. En effet, l'apparition des problèmes psycho-spirituels se généralise et il faut pouvoir répondre à cette demande. Après avoir pendant tout un siècle exploré les couches les plus basses et les plus profondes de l'être humain, les temps sont venus de s'occuper aussi de ce qu'il y a en lui de plus haut. C'est donc une psychanalyse des Hauteurs qui trouve ici ses fondements. L'étude du surmoi et de la culpabilité n'empêche pas en particulier d'utiliser l'attirance des valeurs et la construction d'une éthique. La neutralité bienveillante doit se muer chez l'analyste en une positivité bienfaisante, qui doit s'ouvrir aussi à la réalité du spirituel. La notion de moi doit pouvoir s'élargir dans une réalité plus vaste et plus englobante. L'être humain est mu par une attirance de réalisation vers le meilleur de lui-même. Il trouve cette inspiration dans une spiritualité sans frontières, valorisée ici d'une manière transversale par Marc-Alain Descamps.
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