Abstract:
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À deux reprises, Freud se saisit du « bon mot » à propos de trois métiers impossibles, éduquer, soigner et gouverner : en 1925 dans sa préface à Jeunes en souffrance d’August Aichhorn, et dans son célèbre article L’analyse avec fin et sans fin, de 1937. En se reconnaissant convoqué à la tâche de soigner, puis en s’interrogeant sur les finalités de l’analyse, son propos était de montrer dans quelles conditions l’expérience analytique éclaire la compréhension de ce qui lie ces pratiques sociales au signe de l’impossibilité. Jusqu’à quel point le roc de la castration dont parlait Freud et l’assomption de la féminité peuvent se manifester d’une autre façon que celle de la jouissance phallique était l’une des questions posées par Lacan lorsqu’il développait les possibilités d’affirmation d’une jouissance autre et de ce qui dans le sujet en tant que symptôme résiste à son assimilation à l’Autre. Le pari de l’impossible correspondrait à une ouverture à ce qui, dans chacune de ces pratiques sociales, reste du sujet comme ingouvernable et, en même temps, à une affirmation du singulier face à la primauté de l’universel.
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