Résumé :
|
L’écriture littéraire de la violence de la part de personnes se présentant comme ayant été victimes de violences, dans ses différentes occurrences, ouvre un observatoire singulier pour la clinique. En effet, au travers de l’exposition assumée des violences subies, portée par un processus narratif qui engage auteures et auteurs tout autant que lectrices et lecteurs, la dimension de la mobilisation affective suscitée par cette rencontre contribue au déploiement d’un espace de symbolisation à même d’inscrire l’expérience dans un processus de subjectivation. En appui sur la rencontre des textes de V. Springora et É. Louis, il s’agira de montrer de quelle manière le retournement de l’intime à l’extime peut ouvrir une voie féconde pour donner sens aux vécus traumatiques et les inscrire dans une dynamique sociale et politique.
|