Résumé :
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À partir d’une recherche sur les effets de l’impossible travail de deuil en institution de type ehpad, cet article fait état du poids de la mort, des fantasmes et représentations qu’il génère, dans les échanges intersubjectifs qui se déploient entre les professionnels et les résidents. Est envisagé un lien analogique entre les problématiques du grand vieillissement, la production de fantasmes spécifiques, l’émergence de faits graves de maltraitance envers les sujets accueillis. En effet, les représentations de la personne âgée, le spectre de la mort et la mise en place de manœuvres défensives de la part des soignants viennent altérer préjudiciablement la mise en place d’une préoccupation soignante et d’une parentalité institutionnelle.
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