Résumé :
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L’émergence de la Covid-19 et les modes de régulation nécessaires de la pandémie ont ouvert une réflexion sur le modèle sociétal contemporain et la possibilité du « jour d’après » en rupture avec le système capitalisme et son économie libérale. Dès lors, nous proposons une analyse du traitement « biopolitique » de la pandémie afin de dégager les coordonnées d’un nouveau paradigme sociétal : celui d’un régime de domination par les « lathouses » numériques réhabilitées d’utilité sociale. Un mode de gouvernance des vivants qui se présente comme solution à l’errance subjective que produit le « discours du capitaliste », tel qu’il fut formalisé de façon inédite par Jacques Lacan en 1972. À cet égard, nous ferons valoir ce que permet, au niveau du singulier, une pratique analytique sous transfert et ses effets de lien social.
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