Resumen:
|
Dans cet article, l'auteur essaye de clarifier, par des differentes thories psychanalytiques (A. Freud, P. Heimann, H. Deutsch, M. Little, C. York, H.
Rosenfeld etc.), et aussi par son expérience clinique avec les patients addictifs, comment peut échouer le traitement analytique avec ce type de patients si quelqu'un insiste avec une rigide adhésivité à une méthode classique. Ça signifie qu'il y a plein des paramètres à introduire dans une analyse, et que l'analyste doit jouer un rôle beaucoup plus actif, i.e. ces aspects de la technique psychanalytique qu'Anna Freud nommait « aide développementale ». L'auteur souligne les difficultés contre-transférentielles rencontrées dans le travail avec les addictifs, qui ne sont pas tout a fait différents de ceux que nous rencontrons dans le traitement d'adolescents. Dans les deux cas, l'analyste est bombardé de partout avec une intense quantité et qualité des contenus devant laquelle il est menacé de succomber s'il n'est pas bien préparé en avance. Il est important de prendre en compte l'empathie et les valeurs, les opinions et les attitudes personnelles de l'analyste envers l'addictif et l'alcoolique. C'est ici une des occasions où les bénéfices d'une expérience psychanalytique ou psychothérapeutique personnelle sont bien évidentes.
|