Résumé :
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Est-ce que l’addiction parle du sujet ou bien est-elle un moyen de le faire taire ? Ce silence demeure tant que l’on ne s’occupe que des signes de l’addiction. Mais l’engagement du sujet addict dans une relation thérapeutique fait de lui un messager qui cherche à se faire comprendre auprès d’un tiers narrateur. Cela passe par un proto-langage pour lequel il est nécessaire d’établir une présence incarnée qui implique autant le thérapeute que le patient dans la recherche d’une communication langagière. Pour y parvenir, plusieurs moyens sont disponibles, mais surtout, c’est une pratique d’accompagnement verbal qui va du co-dire jusqu’à l’entente du sens de l’addiction chez son sujet.
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