Résumé :
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Il y a des façons de délirer dans son propre corps, pris comme étranger. Il importe d’en découvrir les sources dans les interactions familiales et sociales, comme dans le cas du transsexualisme, autant que les dynamiques internes induites. Le déni des origines, relayé culturellement, conduit à penser le sexuel comme un ensemble de matériaux humains décomposables et recomposables, jusqu’à la production d’indifférenciations de sexes et de genres, en même temps que se banalise la violence sexuelle mortifère. Il invite à agir des fantasmes d’auto-désengendrement/auto-engendrement, supposés réalisables par la médecine, en réalité impossibles. Les jeunes filles sont les plus exposées à ces dérives.
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