Résumé :
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Si une clinique des effets de l’exil trouve une consistance théorique et pratique, c’est parce qu’elle détaille les effets du déplacement, au-delà des usuelles considérations sur l’interculturalité, dans la triple dimension : du nouage entre sujet et lieu ; des effets de l’exil dans la génération ; du rapport du migrant aux dispositifs institutionnels. L’étude de cet exil si particulier porte sur ce que des moments de catastrophe provoquent comme point de catastrophe dans les rapports du sujet à l’espace, au temps et aux objets contenus dans ces moments. Quelques lignes de recherches interrogent ici l’usage de la notion de traumatisme. Cet article ouvre à saisir ce qui s’invente et se recrée comme localisation des expériences de ruptures culturelles dans de tels parcours d’exil.
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