Résumé :
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La dimension sociale de l’identité de l’être humain est assurée généralement par un sentiment d’appartenance à des groupes sociaux dans lesquels sa généalogie l’a inscrit. Dans la société libanaise, le marqueur religieux est celui qui est le plus saillant dans la construction identitaire du sujet libanais qui s’identifie d’abord à sa confession ; avant d’être libanais, il est chrétien ou musulman. Les dogmes religieux au Liban, comme partout dans le monde, ont certainement servi de véhicule pour instaurer la morale et pour édifier le surmoi, mais ils ont toujours posé la question du rejet de l’altérité. Des aspects de la problématique religieuse au Liban seront discutés à partir de deux vignettes cliniques concernant deux jeunes analysantes devant le choix entre deux extrêmes : la soumission aux normes religieuses rigides imposées par leurs familles qui revêt un caractère masochiste dans la réalité profonde, et la transgression de ces normes. Dans la confrontation du discours analytique au discours religieux, sera abordée la question du savoir de l’inconscient.
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