Résumé :
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L’auteur interroge la proposition de Laurent Danon-Boileau qui fait de l’élaboration de la castration un point déterminant pour différencier deux types de sublimations. Elle recherche les prémices de cette distinction dans les écrits théoriques de Freud et de certains auteurs post-freudiens comme Green et Duparc. Chemin faisant, la question du deuil de la perte, introduite par Freud dans « Éphémère destinée », l’amène à envisager la sublimation comme une consolation face à la « passagèreté » et l’incertitude. Ce qu’elle articule avec la perte de l’omnipotence, selon Winnicott. En appui sur la clinique présentée lors du colloque, elle aborde la fonction du public dans certaines sublimations artistiques « adressées », et propose qu’il y ait différents types de sublimations en fonction des avatars de la trajectoire du processus sublimatoire à l’œuvre dans la résolution du conflit œdipien. Ne s’agirait-il pas de distinguer entre des sublimations des pulsions partielles préœdipiennes et celles résolument post-œdipiennes, avec leur corollaire, la castration ?
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