Résumé :
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La prise en charge psychothérapique des patients violents placés en institution médico-légale est traversée par certaines typicités transférentielles et contre-transférentielles en miroir des carences narcissiques identitaires majeures dont souffrent ces personnes. Dans ces cliniques, penser peut représenter pour le clinicien, comme pour l’institution, un risque d’effraction et de folie. La rencontre renferme un potentiel d’effroi traumatique. L’article présente la clinique de la médiation Photolangage comme un espace potentiel de jeu et de co-construction à plusieurs du trauma. Il s’agit pour le groupe de mettre en scène l’expérience de destructivité dont ces patients souhaitent s’affranchir.
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