Abstract:
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La tendance à se reclure dans l’espace familial est une tendance manifeste de l’adolescence. La sortie de l’enfance, avec la « décroyance parentale », se marque par une claustration hostile dans l’enclos de « sa » chambre, au moins jusqu’à l’acte de « déclaustration » soudaine. Le cas d’Alexis, l’un des premiers saints, mérite de baptiser un « complexe » comme paradigme clinique : trouvant le moyen de s’incruster incognito dans la maison du père et menant une double vie, après avait cherché hors des idéaux familiaux un Ailleurs salutaire. Comment ne pas y reconnaître un fantasme majeur de l’adolescence, comme le confirmera le récit kafkaïen de la « Métamorphose » ? Il est troublant de le retrouver, au-delà du temps et des cultures, dans le phénomène nommé Hikikomori – « auto-séquestration » des adolescents japonais – réduit à un syndrome, alors qu’il s’éclaire du drame inconscient ici reconstitué.
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