Type de document :
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Article : texte imprimé
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Titre :
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La vivance des traces (2023)
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Auteurs :
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Elisabeth CIALDELLA-RAVET
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Dans :
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Revue française de psychanalyse (vol. 87, n° 3, 2023)
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Article en page(s) :
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pp. 625-634
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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WINNICOTT, Donald Woods
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FREUD, Sigmund
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Trace mnésique
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Reste diurne
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Résumé :
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Les restes ou traces mnésiques traversent toute l’œuvre freudienne, depuis l’étiologie de L’hystérie jusqu’à L’homme Moïse et la religion monothéiste. Ces traces souvent invisibles n’apparaissent qu’à l’occasion du transfert ou d’un nouveau traumatisme, où se joue une réactualisation du passé. Tous les analystes post-freudiens ont tenté à leur manière de retrouver leur importance dans l’inconscient et dans ses manifestations. Il en est ainsi de Ferenczi, Laplanche et Winnicott qui montrent les traces agressives du début de la vie et s’opposent ainsi à l’insistance de Freud sur la pulsion de mort à la fin de son œuvre. Nous explorerons la double temporalité de ces traces à partir du roman de Pascal Quignard et d’un cas clinique.
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