Résumé :
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Jean « souffre » de la nécessité impérieuse de disparaître ou plutôt de s’effacer dès lors qu’une relation amoureuse s’installe. De sorte, qu’au final, il « n’en reste rien »… Au terme d’un retournement de situation, il se retrouve non plus bourreau, mais victime et consulte. Son traitement sera l’occasion de dérouler une histoire infantile inscrite dans la discontinuité d’une présence maternelle du fait d’une grave dépression et d’un éloignement rendu nécessaire pour le traitement d’une maladie cancéreuse. Ainsi, l’effacement à l’œuvre est le « maître-mot » caractérisant la vie infantile et adulte de Jean, effacement de l’autre et de soi. Celui-ci n’est pas un concept psychanalytique à proprement parler, mais peut, ici, s’envisager comme un processus de négativation de la vie psychique issu de la désunion des pulsions et permettant de lutter contre l’émergence de certaines représentations. Il devient alors un recours défensif ultime contre un objet devenu menaçant pour le moi.
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