Résumé :
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L’auteur met en évidence la fonction motrice de la projection dans le transfert, au sein d’une cure psychanalytique avec un enfant, lorsque l’objet n’est pas encore constitué comme écran projectif capable d’accueillir et de transformer les éléments projetés. En-deçà de la projection, l’excorporation renvoie davantage à l’expulsion primaire hors de soi d’éléments flottant tels des objets agglutinés, entre les choses et non pas dans l’objet, témoignant d’une différenciation précaire entre le moi et l’objet comme entre le monde interne et la réalité extérieure. Lorsque la projection devient possible dans le transfert, un mouvement introjectif accompagne un travail de figuration et de représentation, notamment à travers le dessin.
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