Résumé :
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L’auteur travaille à la Maison Verte à Tbilissi, créée avec le soutien des psychanalystes d’Espace analytique en 2005 et qui continue à travailler avec les enfants ayant des problèmes psychiques. Il a réalisé six entretiens approfondis avec des parents d’enfants réfugiés pour enrichir ses observations concernant la vie psychique et quotidienne des réfugiés juste après la guerre. L’objet de son étude n’était pas la guerre et le traumatisme en tant qu’événement mais la vie psychique et socioculturelle des enfants réfugiés et de leurs parents, particulièrement après la confirmation du statut du réfugié. Qu’est-ce que le statut du réfugié change au niveau de l’identité de l’enfant et de son parent ? Comment la famille continue-t-elle à exister comme un corps, un corps vivant, après que cette famille a perdu sa maison, sa terre et la place qui est la place du père, également des ancêtres et de leurs tombeaux ? Il soulignera quelques aspects importants de la vie psychique des réfugiés, liés à leur statut politique et à la représentation psychique de ce statut.
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