Résumé :
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L’article vise à démontrer la pertinence de l’approche casuistique pour réunir les conditions du processus d’éducation inclusive, notamment par création d’un jeu possible entre l’institution – qui est pour tous – et les besoins éducatifs particuliers de chaque sujet, en l’espèce un enfant ou un adolescent. Le cas d’Anne montre comment un accompagnement de sa position singulière initiale (« les autres ne m’aiment pas », signe d’exclusion) permet une évolution vers la construction d’une place apaisée et socialement acceptable, à distance de l’exclusion initiale, sous un signifiant nouveau (« littéraire ») qui lui rend l’institution éducative fréquentable, une fois qu’elle a pu construire et nommer elle-même une place qui lui convient.
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