Abstract:
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Dans ce texte j’avance certaines hypothèses sur la raison pour laquelle Freud revient sur la question de l’angoisse en 1926 avec son texte Inhibition symptôme, angoisse et sur le pourquoi il n’utilise plus le terme de « névroses actuelles » à partir de cette date. Les réponses à ces questions peuvent, je pense, trouver leur réponse dans la postérité, à savoir la reprise de ce texte de Freud par Lacan dans son séminaire sur l’angoisse. Par ailleurs, Lacan dans ce même séminaire va découvrir l’objet petit a qu’il a considéré comme sa seule découverte en psychanalyse. Cet objet petit a a une place logique celle qui se désigne par ce qui reste et qui, donc, échappe à des opérations de maîtrise par le « Un » de l’image qui fait unité et par les « Uns » des signifiants qui se répètent sans arriver à donner un sens final. Or, la question de ce qui fait « Un » par rapport à l’angoisse traverse les textes de Freud sur l’angoisse de 1916 à 1933. La place de cet objet, comme produit d’une séparation de l’Autre, voire de l’organe, en deçà de l’Œdipe, sert à Lacan de référence pour le passage du « Un » au « multiple », des Uns à ce qui reste. En prolongeant cette réflexion, il dégagera dans son séminaire Encore, au travers ses formules de sexuation, la logique du « pas tout » pour laquelle il n’y a plus le « Un » de l’exception. Une jouissance Autre, non phallique, y trouve sa justification.
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