Résumé :
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Dans le dernier livre publié de son vivant, en 1992, Félix Guattari entreprend la métamodélisation du corpus conceptuel forgé dans ses ouvrages précédents, de L’Anti–Œdipe (avec Gilles Deleuze, 1972) aux Trois écologies et aux Cartographies schizoanalytiques (1989). « Dans les brumes et les miasmes qui obscurcissent notre fin de millénaire, la question de la subjectivité revient désormais comme un leitmotiv. Pas plus que l’air et l’eau, elle n’est une donnée naturelle. Comment la produire, la capter, l’enrichir, la réinventer en permanence de façon à la rendre compatible avec des Univers de valeur mutants ? Comment travailler à sa libération, c’est-à-dire à sa re-singularisation ? La psychanalyse, l’analyse institutionnelle, le film, la littérature, la poésie, des pédagogies innovantes, des urbanismes et des architectures créateurs… toutes les disciplines auront à conjoindre leur créativité pour conjurer les épreuves de la barbarie, d’implosion mentale, de spasme chaosmique, qui se profilent à l’horizon et pour les transformer en richesses et en jouissances imprévisibles, dont les promesses, au demeurant, sont tout aussi tangibles. »
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