Résumé :
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Le rapprochement entre tentatives de suicide et scarifications fleurit dans la littérature, notamment anglo-saxonne, donnant naissance à des terminologies nouvelles telles que le « parasuicide ». De tels regroupements conceptuels ne risquent-ils pas de semer la confusion et de gommer une différenciation essentielle notamment en ce qu’elle rend compte de la complexité du psychisme humain ? Si des ponts gagnent à être établis entre ces deux cliniques, c’est à la condition qu’ils « n’écrasent » pas leur spécificité propre dans un amalgame où tout acte autoagressif serait équivalent. Il s’agit donc d’interroger les points communs qu’entretiennent tentative de suicide et scarifications à l’adolescence, mais aussi leurs divergences, autour de l’axe central du processus adolescent. Les facteurs de risque tendent à être communs aux deux conduites, tandis que leur inscription dans le développement psychosexuel les singularise.
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