Résumé :
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La solitude pendant l’enfance et l’adolescence semble un paradoxe pour le petit d’Homme, tant sa dépendance aux adultes est inscrite dans une durée longue. De fait, ce paradoxe souvent morbide, mais aussi soumis à des contraintes environnementales, inscrit la vie de l’enfant très proche de la mort, parfois même très proche du meurtre de soi ou de l’autre pendant l’adolescence. Il est remarquable, voire passionnant de suivre les pensées d’un psychanalyste comme Michel Botbol, pour retrouver la source de vie dans l’histoire de l’enfant et de ses liens, ainsi que la genèse parfois fortement compromise de l’altérité, à savoir le désir de l’autre et la peur du désir de l’autre qui, dans leur grand rapprochement, peuvent convoquer mort ou meurtre. Cette approche psychanalytique féconde alors des réflexions anthropologiques contemporaines qui nous mènent de la périnatalité à l’adolescence en difficulté dans ses liaisons mentales ou relationnelles.
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