Résumé :
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"Ce que vous ne voulez ni ressentir, ni savoir, ni vous rappeler, est encore pire que les symptômes dans lesquels vous vous réfugiez." (Sándor Ferenczi)
Choc inattendu qui agit comme un anesthésique, le traumatisme a des effets destructeurs. Pour lui survivre, le psychisme développe des stratégies. L'une des plus intéressantes est le dédoublement : une partie de la personne continue de vivre et de se développer, tandis qu'une autre partie subsiste, apparemment détruite, mais prête à se réactiver à la première occasion… Dans les années 1920 et 1930, à Vienne, à Berlin, et même aux États-Unis, les psychanalystes envoyaient à Budapest, auprès de Sándor Ferenczi, leurs patients les plus difficiles. Celui-ci en tira des réflexions d’une très grande richesse, sur lesquelles repose la conception que nous avons aujourd'hui du traumatisme et des moyens de le soigner.
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