Résumé :
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Faufilage ou faufilature, l’étrange expression « sans alibi » revient avec insistance en plus d’un lieu de cette conférence prononcée devant les États généraux de la Psychanalyse en juillet 2000. Elle scande tout, jusqu’à la conclusion : « On parle rarement d’alibi, d’ailleurs, sans quelque présomption de crime. Ni de crime sans un soupçon de cruauté. » Elle passe partout, depuis la définition de la psychanalyse : « Mais psychanalyse serait le nom de ce qui, sans alibi théologique ou autre, se tournerait vers ce que la cruauté psychique aurait de plus propre. La psychanalyse, pour moi, si vous me permettez cette autre confidence, ce serait l’autre nom du “sans alibi”. L’aveu d’un “sans alibi”. Si c’était possible. »
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