Résumé :
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Devenu religion de l’Empire romain, le christianisme se trouve confronté à une culture de domination. L’autorité religieuse est tenue de pardonner les tueries des conquêtes impériales. Cependant, tandis que le pardon garantit l’impunité, les images sacrées montrent l’impossibilité d’être délivré de la culpabilité. Le crucifix, qui représente le Christ tué et non ressuscité, s’affirme comme le symbole dominant. Les mots pardonnent, les images accusent. Exposé au regard des fidèles, le corps non enterré de la victime dénonce un contentieux ouvert avec Dieu. La violence devient l’un des fondements de la société.
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