Résumé :
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Cet article, à partir d’un cas clinique, se propose de repenser les liens qui unissent ou devraient unir psychanalyse et réflexion sur l’environnement. Prenant appui sur un article fondateur de H. Searles, un essai écologiste du romancier américain Jonathan Safran Foer et une nouvelle de l’écrivain Rick Bass, il entend démontrer que le psychanalyste, en marge d’indispensables considérations sur la réalité psychique, devrait savoir rester attentif à la réalité matérielle des sources des angoisses créées par la crise environnementale, qu’il ne peut pas ne pas partager avec son patient – et que la littérature peut l’y aider.
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