Résumé :
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Avec le(s) don(s) de soi dans le soin, l’article postule l’idée d’un complexe de dépendance(s) par lequel différentes formes de honte cohabitent entremêlées. Le cas clinique d’un homme d’une soixantaine d’années, diabétique, père par procréation médicalement assistée, doublement transplanté puis hémodialysé chronique, est à l’origine de ses réflexions à ce sujet. Au sein de la relation soignant-soigné, transféro-contre-transférentielle, l’article discute de notre anthropophagie, ce désir à ne faire qu’un avec un autre. Enfin, il interroge les enjeux inter et transgénérationnels de ces dons au sein du corps familial sur lequel prend appui tout corps soignant.
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