Résumé :
|
Le principal risque de la psychanalyse est qu’elle soit « insularisée », comme le notait déjà Eric Kandel en 1998. Pour éviter cette situation, les psychanalystes présents à l’Université doivent s’atteler à trois tâches complémentaires : organiser à l’université des débats contradictoires, encourager chez les étudiants l’examen critique des concepts et la mise en travail de ceux qui semblent les plus importants pour comprendre le monde qui s’annonce, et enfin intégrer dans les cursus de psychanalyse les apports d’autres disciplines. Autrement dit, il est urgent de créer ce qu’on appelle aujourd’hui des doubles cursus, avec les neurosciences bien entendu, mais aussi avec les historiens, les sociologues et les ethnologues. Pour que la psychanalyse reste ouverte, vivante et attractive.
|