Résumé :
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Cet article propose de discuter la sensibilité du corps de l’analyste au réel véhiculé par le langage comme facteur indispensable à l’acte analytique. Dans ce but, les auteurs travaillent la notion de tact de Ferenczi et discutent la théorie de Loewenstein pour explorer la notion de résonance présente dans la théorie lacanienne. Ils abordent également le corps de l’analyste comme caisse de résonance au dire de l’analysant, tout en concevant le corps de l’analyste comme un système de résonance qui a comme effet l’acte analytique. Enfin, les auteurs problématisent la consolidation des cures à distance en s’interrogeant la partie des effets analytiques qui pourraient se perdre en l’absence de la confrontation des corps.
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