Résumé :
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Face à la prolifération, dans les écoles, de nouveaux diagnostics « dys », cet article essaie de tracer le rapport entre l’école, la psychiatrie et l’enfance (selon Ariès, Foucault, Canguilhem), en rappelant qu’il existe une autre pédagogie, celle capable d’interpréter les manifestations particulières de l’enfant comme une réponse subjective ; celle aussi capable de revendiquer la prise de position, la création et le jeu comme indispensables pour éveiller le désir d’apprendre et soutenir le plaisir d’enseigner. Enfin, nous verrons comment « l’Ernesto » de Duras a appris à lire.
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