Resumen:
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De tous les prolongements qu'appela le précédent colloque : "Violence de l'annonce, violence du dire", c'est sur la question des Devenirs de l'annonce que doit désormais se porter la réflexion. Car les étapes, même prometteuses, qui font suite à une annonce initiale ne mènent pas régulièrement le patient vers une amélioration de son état. Si certaines d'entre elles ont bien été entendues et assimilées, d'autres sont contournées, oubliées ou productrices de symptômes. Après un premier énoncé, quelle qu'ait été la qualité de son énonciation, l'annonce reste chargée d'un potentiel traumatisant. De ce fait, le devenir médical, personnel et familial du patient échappe à une programmation rationnelle dont le cours serait en phase avec celui des progrès thérapeutiques ou des décisions médicales. Comment gérer de trop précoces maturations ou des régressions inattendues ? Comment anticiper le vécu d'une maladie au long cours avec ses séquelles parfois handicapantes ? Le rapport du malade et de ses proches aux paroles du médecin est sans cesse remanié, aménagé, soupesé. Par-delà le bien et le mal faire ou dire, c'est aux influences réciproques de la vie psychique et de la vie somatique qu'est confrontée la médecine d'aujourd'hui, l'obligeant à repenser ou à reformuler ses avancées.
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