Résumé :
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À quoi est due la pensée opératoire ? Qu’ont de commun le conformisme décrit par Marty et de M’Uzan dans La « pensée opératoire » et les patients qui sont conformistes pendant une grande partie de leurs cures, et font donc des « analyses comme si » ? La pensée opératoire et le conformisme seraient, comme le pensent M. Aisenstein et C. Smadja, une défense drastique contre un traumatisme précoce, survenu avant l’accès au langage. Mais ce traumatisme porterait sur l’impossibilité de se fier à des parents, pourtant normalement dévoués à leurs enfants, en tant « qu’humain secourable », pour des raisons biographiques qui peuvent être de nature très diverse.
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