Résumé :
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Chez les sujets présentant une tendance antisociale, l’autorité est souvent vécue comme insupportable pour le moi, produisant en retour un mouvement d’opposition face aux règles et à la loi qu’ils rencontrent. En explorant les différentes formes d’exercice de l’autorité parentale sous leurs versants appropriables et abusifs, les auteurs proposent de considérer la révolte comme une tentative pour ces jeunes sujets de maintenir vivante leur identité, leur vrai self. L’autorité abusive est ainsi susceptible de faire éprouver un meurtre des potentialités psychiques, qui s’exprimeront ultérieurement par la destructivité. L’article aborde les possibilités de prise en considération de cet appel teinté d’espoir au sein de psychothérapie pour ouvrir à leur remise en jeu.
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