Abstract:
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Penser, pour G. Sand, c’est écrire après-coup. On retrouve dans sa correspondance un travail d’autoanalyse, souvent suscité par des ruptures, qui la conduit à élaborer ses traumatismes de l’enfance, dont la mort du père et les conflits violents qui opposaient sa grand-mère aristocrate et sa mère, « femme du pavé de Paris ». Dans un transfert à prédominance paternelle avec ses correspondants, elle écrit ce qui lui vient à l’esprit. Ces crises sont l’occasion de migraines déjà présentes chez sa mère. Elle a recours aux rêveries. Sans interlocuteur elle se perd dans le « non-moi ».
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